jeudi 12 juillet 2007

Ambiance Vacances

Allez promis, ce sera l'un des derniers post concernant Malte. Mais en même temps vu que je ne remets plus les pieds à l'ACF (enfin, pas dans l'immédiat), vous raconter autre chose n'a pas grand intérêt.


Die Hard 1/2 :


Alors nous voici le 1 er juillet et nous sommes tout content de nous promener dans le duty free d'Orly Sud, et là encore, la Blackcat Attitude prend tout son sens : les clopes qu'on voulait acheter sont réservées aux passagers qui se cassent de l'UE, or Malte est depuis peu un membre de cette vieille Europe. Commence bien le voyage !!!!

Atterrissant sur l'aéroport international de Luga, on s'aperçoit mais très très vite que la monnaie locale est extrêmement forte, (2.3 fois plus forte que l'euro) et nous nous demandons encore comment nous débarrasser d'une telle guigne (Neverdead le savait d'entrée mais ne voulait pas cafter, il fallait se débarrasser de moi). Là nous constatons au minuscule, presque lilliputien duty free local que les clopes (entre autre) sont moins chères mais pas de quoi sauter en l'air (3.5 euros contre 5 ici). Mais forts de notre bêtise, nous achèterons sur place, pour faire vivre le commerce local et non l'international (bon ok, on s'apercevra très vite aussi que c'était une connerie monumentale mais en même temps on n’avait pas testé le goût de ces cigarettes alors...). Ensuite, nous prenons du ravitaillement monétaire en testant deux méthodes : Ben au change, moi à la tirette. Ce n'est qu'aujourd'hui que je m'aperçois que ces enc*** de la Société Générale prenaient en réalité 5 % de comm sur le retrait hors EURO !!!!???? Alors que j'avais appelé cette belle banque la veille du départ, alors que j'étais à St Lazare devant un bureau de change, et que mon interlocuteur téléphonique m'avait assuré que cela coûterait 1 € par retrait... grrrrrrrr.... La poisse ne me lâche pas. Bilan : 20 € de frais pour eux, et moi comme un con qui cherche à joindre mon banquier désormais.

L'épisode financier achevé, nous poireautons des plombes pour récupérer les bagages. Il faut dire que les bagagistes locaux ont déchargé l'avion à l'aide des chariots métalliques que tout un chacun utilise pour récupérer ses valises, c'est vous dire le travail. On est tout content de pouvoir enfin, 1/2 heure plus tard, nous attarder à louer une caisse pour arpenter le territoire maltais. Ben arrive et constate l'étendue des dégâts en matière de voiture. Il annonce direct la couleur : "the chiper car please, with clim of course". Quelle lecture le bonhomme : nous qui nous étions mis à rêver éveillés à des Benz-Benz-Benz, à des Hummers et autres babioles de ce style, il remarque tout de suite que cela n'en vaut pas la peine, que cela ne nous fera pas plus kiffer surtout que vu le parc automobile de l'île, on serait passé plus pour des professionnels de la drogue que des professionnels du poker. Donc 10 minutes plus tard et maintenant que tous les inconvénients d'une loueur chez Avis sans les responsabilités dues à mon nouveau statut sont validés (c'est ma carte de crédit qui a fait office de dépôt de garantie, c'est mon permis de conduire français qui est sur le contrat, mais c'est Môsieur Lambert que l'on doit contacter en cas de problème, c'est Môsieur Lambert qui est chargé d'assurer le bon déroulement des négociations, etc, etc, etc...) que nous grimpons dans une superbe Fiat Punto 4 portes du plus bel effet, without sound (sauf celui du moteur qui saura qui je suis maintenant), volant à droite, levier de vitesse se retrouvant du coup sur ma gauche (cela aura son importance par la suite), moitié du plein d'essence (cela aura également son importance par la suite) à l'assaut des routes dégueulasses de ce pays. Malgré une carte toute claquée en guise de guide, je trouvais alors en Neverdead un copilote digne des Jarmo Lehtinen, Timo Rautiainen ou Daniel Elena, grands copilotes de WRC. Cela étant, son road book était léger et se limitait aux noms des grandes communes de l’île, des plages disponibles, des banques HSBC et rien de plus. Au diable, après un errements dans les baffons de La Valette (les rues sont telles les rues de San Francisco, avec juste la place pour laisser passer une voiture, les rétroviseurs sont de trop sur la caisse). Au bout d'une petite demi-heure et mon permis de conduire "maltais" en poche, conduite à gauche adoptée, nous arrivons non loin du Nassimovitch Hilton Hotel, où nous sommes bien obligés de demander notre chemin auprès : d'un commissariat où un seul homme de couleur en est ressortit libre, c'était Ben, et ensuite à 2 Chica, maîtrisant parfaitement notre langue, c'est à dire l'anglais avec un accent à couper du plexi glace renforcé. Les filles, faisant plus office de pu... que de jeunes filles de bonne famille, Ben se mordait la langue de pas prononcer le fameux "How much is it ??", lol, déjà arrivé qu'il est déjà en mode "y a pas de cas où je vanne pas". Elles nous indiquâmes parfaitement le chemin, mais encore une fois, je m’étais planté de route pour nous retrouver dans une rue qui en fait redonnait sur nos deux guides d'un soir. La jante gauche ayant finit de tailler le morceau de trottoir laissé en plein milieu de la route (ils sont vraiment relouds ces trottoirs, nous nous retrouvions finalement dans la rue des "4 you appartments", notre final destination, mais ils se trouvaient au début de la rue en sens unique, et nous étions à la fin. Si nous reprenions le sens "légal" du chemin, on retombait sur les 2 bombes au risque de passer pour des cons. Ben me regarde et me dit "c'est au bout de la rue, il faut faire tout le tour" et moi de lui répondre du tac-au-tac "non il faut taper une bed de marche arrière". Il me dit "GO GO GO !!!". Je tape les 500 m à fond de balle pour éviter toute mauvaise rencontre. On se gare et là on tombe sur une espèce d'appart hallucinant de luxe (vous serez d'accord avec mo ipour dire que c'est un pied à terre sympa aux vues des photos non ?), avec en haut, sur la terrasse, Jonas et Arnaud, 2 associés de Nassim, en train de s'la kiffer cigare à la main. Jonas était arrivé un peu avant nous de France et nous découvrions à peine les lieux qu'ils nous appartenaient déjà (lol).

On se trace un peu tard dans la nuit vers le quartier "hot" de la ville, à St Julians. Ne cherchez pas trop sur une carte, c'est minuscule, avec une rue où se succèdent les boîtes et les pubs, et où se mélangent aussi bien les grandes enseignes de Fast Food (big up au Burger King qui ferme ses portes à 6h du mat) que les petites paillasses à pizza. Nous faisons un tour rapide, nous sommes claqués et nous mourons de faim. Pas de chaude soirée ce soir, on prend juste nos marques.

Nous rentrons après un double Whooper Cheese et un Big King afin de nous préparer à enchaîner la journée du lendemain. Nous devons aller chercher notre hôte le lendemain à l'aéroport et nous sommes impatients de l'accueillir.


Die Hard 1 :

Nous nous levons donc aux aurores (13h) pour aller nous préparer à récupérer l'homme providentiel qui atterrit à 14h30. Nous nous dépêchons pour aller le récupérer. Nous nous en allons gaiement (en nous plantant comme d'hab. de route) direction Luga (tiens, bizarre on y était il y a moins de 24 heures) et on pécho l'ami chargé de son gros PC (qui aura lâché au bout d'une journée) et tous ses bagages. Nous n'aurons rien fais d'extraordinaire durant cette journée, à part squatter à 17h (un peu tard non ?) la plage presque déserte désormais de Golden Bay sauf que le soir Nass nous a servit de guide pour nous montrer les boîtes les plus fun du coin. On commença par le Havana, une big boîte coupée en deux car on est lundi, ce n’est pas non plus la grosse affluence : ambiance Hip Hop / R&B des plus reloud car on s'approchait plus de Shakira & Beyoncé que de 50 cent et Snoop. Bref, on tise un peu (Smirnoff Ice pour ne pas démarrer en trombe, sauf pour Ben qui avait élut le Sky Coke boisson officielle des vacances et qui ne se privera pas durant tout le séjour car à 2€ le verre, c'est comme qui dirait Noël avant l'heure). La soirée commence timidement. Le Havana est pas mal mais la taille, même réduite de moitié, donne une impression de vide vu le peu de monde dedans et de toute façon, si t'es pas noir, tu te fais mater par le crew 50 CEN A (oui, ils ont viré le T pour coudre un vieux A à la place façon Capitaine d’un team de hockey de NHL) et qui dès que tu te mets à lancer un petit pas de danse, te néglige du regard et tu sens qu'ils te tournent en dérision. Et moi qui n'ai pas mis les pieds dans une boîte depuis près de 2 piges (poker oblige), et bien je ne me sens pas super à l'aise non plus. Là Nass nous propose d'aller voir chez le voisin si l'herbe est plus fraîche (j'adore ces métaphores, seuls les initiés comprennent), et nous atterrissons à 10 m de là, au Footloose : un gros son House en sort (Work de Laurent Wolf pour ceux qui connaissent), et nous peinons à rentrer (ne va pas chercher ton courrier sans tes papiers Nass, tu es avertis désormais). A peine avons-nous poser 2 pieds là-dedans que je me retourne et que je vois l'ami Neverdead les bras en l'air, le bassin flexible et le visage illuminé en train de tortiller sa carcasse dans tous les sens, signe d'une oreille qui perçoit un son familier et acceptable, voire trippant, et qui par conséquent bouge son boule (ouaich ouaich Fatal !!!). Là il lâche le fameux "Je crois que j'ai trouvé la boîte des vacances, the place to be" comme il l'a annoncé sur son blog. Vraiment, un son qui tue, des chica de rêve bougeant comme des déesses et un lieu qui ne paye pas de mine, mais qui dégage une force intérieure qui nous fera pointer notre nez chaque soirée où nous sommes sortis, c'est-à-dire tous quoi...

Je vais en décevoir certain(e)s mais j'ai décidé, par respect pour tous, de passer sous silence les frasques de nos héros (et je m’inclus dedans) et ce n'est pas que c'est condamnable, loin de là, mais c'est que cela fait partie des choses que j'ai envie de garder dans mes souvenirs, et ne pas forcément les transformer en phrase "bloguées". Nous terminons ce Day 1 très tard ou tôt (c'est selon), l'esprit libre et le corps englué dans des vapeurs d'alcool (bon rien d'extra non plus, on ne peut pas vraiment se mettre une race avec de la Smirnoff Ice, hein Jo ??), dans une moiteur matinale pleine d'électricité. Nous nous endormons après avoir tapé le premier S&G des vacances, qui m'a vu triompher et venir à bout d'un Nassim qui, s'il entend tapis à la dernière, paye (perdant pour le coup) car il ne veut pas qu'on lui arrache le pot. Premier S&G, premiers euros pour ma tronche (2€ la partie, on est quasi refait).

Demain, je proposerai le Die Hard 2 pour vous, lecteur(trice)(s) adoré(e)(s).

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